Un grand merci à l'État et à ses coupes budgétaires qui font mourir l'hôpital public.
Arrivé pour une coupure au pouce qui saignait beaucoup. Salle d'attente externe, surpeuplée ; puis admis dans la salle d'attente interne.
Docteur S.M. me reçoit en deux minutes, évalue ma plaie, et me prescrit une radio (?), alors qu'il n'y a aucune notion de fracture, mais juste la superficialité ou non de la plaie à évaluer. Enfin, ce n'est pas mon rayon !
Deux heures d'attente pour ma radio, puis une heure pour le retour du docteur : "Vous n'avez pas de fracture [bah non... il n'en a jamais été question, enfin !], et vous POUVEZ aller à SOS mains" / "Comment ça je PEUX ? Je dois y aller ou pas ?" / "C'est vous qui voyez, voici votre bon de passage aux urgences".
Le docteur me remet mon bon, ainsi que celui d'un autre patient par inadvertance, avec toute sa vie médicale expliquée dessus. Confidentialité pas au top pour ce patient, donc.
Petite précision qui ne manque pas de sel : pendant mes trois heures d'attente dans la salle interne, elle se remplit si bien que des patients, dont moi, laissent les chaises aux plus fragiles, et attendent dans le couloir. Le docteurs S. M. ne l'entend pas de cette oreille puisqu'à chaque passage dans le couloir, il/elle crie "Ça doit pas aller dans le couloir ça ! Salle d'attente externe s'il n'y a plus de place !".
Eh bien "Ca !", c'étaient nous, les patients !
Suppression de lits, manque de moyens. Merci aux politiques publiques libérales, vous ne m'avez pas aidé, et le docteur S.M. faisait bien ce q'il/elle pouvait...