Souffrant de fortes douleurs menstruelles depuis deux jours (fortes = crampes jusque dans les jambes et les épaules), je me suis faite transporter aux urgences gynécologiques par une ambulance, sur conseil de ma sage-femme ET du médecin que j'ai eu en ligne au 15.
Alors certes, j'ai eu très peu d'attente... mais j'aimerais souligner le laconique "AH! Donc vous auriez dû être au travail aujourd'hui " servie par l'infirmerie d'accueil, lèvres pincées (oui, je n'avais pas eu l'idée de poser des congés pour aller aux urgences, navrée). Et son gentil conseil "faut mettre une bouillotte chaude vous savez" (oui, merci, je sais... ).
L'auscultation en elle-même s'est bien déroulée et le médecin (généraliste, pas gynéco parce que pas assez de personnel) a été très attentif et communiquant.
Après consultation avec le chef de service (gynéco lui, quand même) il m'a gentiment dit que je n'avais RIEN et m'a renvoyé chez moi avec 2 boites de spasfon, 2 boites de doliprane et 2 boites d'Antadys ainsi qu'une ordonnance pour les prises de sang IST et grossesse.
Prises de sang effectuées sans résultats "concluants".
J'ai donc dû, de mon propre cheffe, demander à ma sage femme une ordonnances pour aller voir des gens compétents à Paris qui, en 20 min et une IRM m'ont diagnostiqués des varices pelviennes SÉVÈRES....!
Bref, une expérience qui renforce mon angoisse du milieu médical et me désole encore plus sur l'état de l'hôpital public.
Bon, les anti-douleurs auront au moins fait plaisir à mon patron; j'étais de nouveau présente à mon poste.... 🙄